La French Touch revit au musée des Arts Décoratifs
« French Touch / Graphisme / Vidéo / Electro »... Le musée des Arts Décoratifs s'intéresse à l'émergence de l'électro en France, via le mouvement musical French Touch. Mêlant habilement musique, clips et images, cette expo se savoure comme une rave party génialement old school.
Pour peu que vous soyez nés dans la fin des années 80, vous n'avez pas pu passer à côté de la French Touch, ce mouvement électro né en France donc, et propulsé à l'international par le DJ Laurent Garnier mais aussi par Cassius, Daft Punk, Superfunk, Air, et Etienne de Crécy. « We give a French Touch to house music », avait lancé Eric Morand (fondateur du label Techno F) en 1994. La French Touch était donc née, et avec elle tout un univers graphique et visuel, que nous propose de redécouvrir aujourd'hui le musée des Arts Décoratifs.
Plutôt courte mais bénéficiant d'une géniale mise en scène, l'exposition s'ouvre sur une immense cabine de DJ. Personne n'est aux platines mais un titre de Daft Punk retentit, mettant dans le bain le plus néophyte des visiteurs. Musique donc, mais aussi créateurs visuels. Pochettes de disques et de vinyls, clips, photographies, fanzines, flyers, affiches... les années 90 et la naissance de la French Touch ont permis aux graphistes de s'émanciper des grandes maisons de disques pour créer un univers à part entière, puisant dans le post-modernisme anglais et américain et se moquant avec plaisir de la société de consommation. Si la French Touch 2.0 trouve à présent racine dans des groupes comme Justice ou le label Ed Banger, on ne manquera pas de se tourner avec nostalgie vers le musée des Arts Décoratif. « Music Sounds Better With You » comme le chantait si bien Stardust.
French Touch / Graphisme / Vidéo / Electro au musée des Arts Décoratifs jusqu'au 31 mars 2013.
Plein tarif : 9,50 euros, tarif réduit : 8,50 euros


Restez Vivants ! Bangbag, Je t'aime, je t'aime, 1998, Yellow Production / Alex Courtès, Cassius, 1999, Virgin

Mr. Oizo, Quentin Dupieux, Flat Beat, 1999, Clip

