Ypséli

C’est dans les anciens grands magasins « À Réaumur », bâtiment historique, que se trouve Ypséli, une adresse entièrement dédiée à la cuisine grecque. À l'imge de la bistronomie en France ou des néo-trattorias en Italie, la Grèce a aussi fait entrer ses traditions culinaires dans la modernité avec le mouvement des gastrotavernas. Chez Ypséli, à midi, on se profite de plats mijotés grecs. Le soir, on découvre les spécialités d’une authentique gastrotaverna : Agneau à la crétoise et frites à l’huile d’olive de compétition, Poulpe confit aux aubergines, comme le font les mamans grecques, pois chiches mijotés pendant sept heures. Pour les plus pressés, Ypséli fait aussi traiteur avec des plates à emporter et sandwichs. La partie restaurant d'Ypséli est ouverte au déjeuner et au dîner, l'épicerie toute la journée.

L'avis de ParisBouge pour le restaurant Ypséli

Les jours s’allongent, le soleil repointe le bout de son nez, et voilà que l’envie de cuisine méditerranéenne nous envahit. Du coup, on est allé déjeuner au restaurant Ypséli, une taverna grecque qui vient d’ouvrir, pile entre le Sentier et Montorgueil.

Quand on pousse la porte d’Ypséli, on ne tombe pas vraiment sur ce qu’on imagine d’un resto grec. Ça aurait pu s'appeler Little Athens tellement ce lieu nous fait penser à ces bars branchés de New York : grand loft à la hauteur sous plafond démesurée, grandes baies vitrées, déco stylée entre brut et chic. Pour l'apparence, Ypséli ne tombe pas dans les clichés.

À l'inverse, la cuisine nous fait le coup des classiques, pour nous faire découvrir la diversité du pays. Des plats du nord au sud, d’hier et d'aujourd'hui. Des influences d'Italie lors de l’occupation de Corfou ou des recettes de monastères du Moyen Âge au nord avec ses influences orthodoxes. Des plats qui relient l’Orient et l’Occident, comme la fameuse moussaka avec ses aubergines et sa béchamel, ce midi. Dans le désordre, il y avait également sur la table quelques mezzés (caviar d’aubergine, olives en tout genre…), un crudo de bar, divers légumes rôtis dans un trouble bouillon, tout simplement, les kolokithokeftedes dont on raffole (des beignets de courgettes) et leur tzatziki. Autre classique de la pâtisserie salée : la spanakópita, aka le roulé feuilleté d’épinard à la feta. Notre dessert, une petite brioche, sa crème et ses pistaches, avait un air de cheesecake, bien dense, mais bien plus léger qu’il n’en a l’air. Un petit nuage aux parfums méditerranéens. Formule déjeuner avec semainier (24€/28€). Le soir, à la carte, raisonnablement, les plats ne dépassent pas les 26€. Bref, ce nouveau restaurant grec mérite bien un coup d'œil.

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