Événement publié par Sabrina L
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Balle au Bond - salle, restaurant, salle de concert, salle d'événementiel, café, restaurant de brunch
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entrée libre // concert : 10 €
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Après les expositions « Face à Faces » et « Paysages de la Conscience », Isabelle de Montfumat et EspaceFine proposent un nouveau cycle consacré à l’image, présenté dans différentes capitales européennes et à travers diverses manifestations internationales à caractère documentaire, littéraire ou artistique.
Photographies et films, « BORDERLINES » réunit de façon originale des formes d’expression les plus contemporaines, sur le thème de la frontière.
Au retour d’Erevan en Arménie, cette installation prend l'espace de La Balle au Bond pour deux jours.
Né en 1974, GUILLAUME LAVIT D’HAUTEFORT vit et travaille à Paris.
Après des études d’architecture, il s’empare de la photographie et dans le même temps, rencontre des reporters. La photographie devient le point d’appui de sa création.
De manière instinctive, il explore des thèmes singuliers : les frontières, le déracinement, la renaissance, les états de guerre ou de post-guerre, les révolutions récentes, l’entre-deux de l’Histoire.
Ce qui l’intéresse particulièrement, ce sont les événements politiques qui font rage et qui à contretemps montrent l’Histoire autrement. Passage d’un temps qui s’étire, stigmates du monde où la violence prend à notre époque des nouvelles formes : populations en transit, déplacées, réfugiées, implantées temporairement dans des paysages souvent désertiques.
De ses installations originales émane une manière singulière de poser les moments de l’Histoire. Ses images bousculent notre rapport à la conscience.
Dans « BORDERLINES », en se rendant sur les vestiges de conflits récents, GUILLAUME LAVIT D’HAUTEFORT s’engage sur son propre terrain : celui d’une réalité intime distanciée.
La juxtaposition des différents supports et leurs usages en images-séquences produisent de véritables objets d’interrogation, un réel transposé. Par ces variations de rythmes, ces rapprochements de visions, ces prises de vues instantanées, ces supports nouveaux, Guillaume Lavit d’Hautefort, en visionnaire, pénètre la multiplicité du réel.
Il nous incite à réfléchir sur la notion de limite et d’entre-deux, sur des lieux devenus des états « sédiments », des réceptacles de notre histoire contemporaine. Ainsi, l’acte photographique devient un élément libératoire.
De Sarajevo à Zentan en Libye, à la frontière tuniso-libyenne ou encore dans le camp de Gouroukoun à l’Est du Tchad, il montre l’humain en quête de « liberté ».
Il propose une vision d’une solitude intime, prévisible et cruelle, une approche directe et distanciée. Il en résulte un travail sensible et exigeant dont la richesse infinie ne manque pas de nous surprendre.
PHOTOGRAPHIES / FILMS
Guillaume Lavit d’Hautefort montre notre monde tel qu’il est. Il présente des photographies de grands formats (2009 – 2011), synthèse de l’idée de la frontière. Ses films en plans séquences posent l’Histoire de notre temps sous une forme singulière. Avec une grande intégrité, intensité et densité, il montre une beauté qui se mêle au réel. On est saisi par son engagement et sa sincérité.
Entrée libre,
Samedi 16 juin de 16h00 à 20h30 et de 22h30 à 01h00
Dimanche 17 juin de 15h00 à 20h00
Et le samedi 16 juin, de 21h00 à 22h15,
CONCERT de « THE FAKIR »
Un nom de scène taillé sur mesure pour Franck Dadure, musicien oscillant entre folie douce et géniale inspiration. Il élabore une potion musicale ultra-euphorisante et insolite à base de clarinette turque électrifiée, Theremine-Tour-Eiffel fabriquée maison, senza-fuzz, sax soprano, programmations électro sophistiquées et improvisations tant libres que créatives. À ses côtés, Fred Sachs pilote son clavier Moog, un son légendaire.
Un voyage riche en surprises au travers d'univers sonores inattendus et de rythmes incandescents.
Avec :
Franck Dadure - Turkish Clarinet, Soprano Sax, Theremine, Sensa, Machines
Fred Sachs - Clavier Moog Prodigy
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