Événement publié par Sarah G
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16€
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Théâtre contemporain
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PROJET JULES CÉSAR [Les armes à la main] PARTIE 1 Collectif TDM
18 Mars à 21H00 / 19 Mars à 21H00 / 20 Mars à 21H00 / 21 Mars à 21H00
Projet JULES CÉSAR [Les armes à la main] PARTIE 1
D'après Jules César de Shakespeare.
Mise en scène Sarah Gerber
Collaboration artistique-Création lumière Sébastien Roman
Avec Fitzgerald Berthon, Camille Broilliard, Rémy Carpentier, Nicolas Chevrier, Thomas Mallen, Maxime Villeléger.
Création 2014 Collectif TDM
Après la création 2011-2013 // Le Cas Woyzeck// D'après Woyzeck de Büchner
« Prix Spectacle Vivant 2013 » du Festival Ici et Demain et second
« Coup de coeur du public » du Festival des Arts de la scène d'Artois,
Le Collectif TDM poursuit sa recherche entre écriture plateau et improvisation, cette fois s'9emparant de l'oeuvre de Shakespeare, y ajoutant une fouille archéologique minutieuse tendant à mettre à jour ce que ni Shakespeare, ni l'Histoire n'ont retenu: les bassesses, les failles et les motivations intimes de ceux qui se présentent en libérateurs de la société des hommes.
« Entre la conception d'un projet terrible et le passage à l'acte, tout l'intervalle n'est qu'hallucinations et cauchemars » Shakespeare.
Un groupe d'hommes de pouvoir fomente l'assassinat de l'un d'entre eux, sous couvert de soif de liberté. Leur cible: Jules César.
La quête furieuse et exaltée de liberté, le besoin forcené de s'émanciper des aînés et le vertige de cette prise de pouvoir comme un devoir et non comme un droit.
Le pouvoir, la loyauté, la vengeance, la foi obscure et indomptable, la liberté tyrannique de ceux qui prennent le pouvoir au nom d'un idéal commun comme parade à leur insatiable soif de reconnaissance intime. La rage de mettre en question un système honni car trop étroit pour des ambitions plus sombres encore que celles du système en question.
Comment s'emparer du pouvoir pour le changer sans se retrouver enfermé dans l'imitation, dans l'impossibilité de renouveler le genre, dans l'impossibilité du « faire » car obsédé par le « mieux faire ».
Sur le tranchant de l'écriture plateau et de l'improvisation tendre à créer un moment d'instantané tragique associé au vertige de l'absence de texte pré-écrit pour trouver dans les mots de l'instant le moyen d'exprimer en un geste l'acteur et le personnage, la réalité et la fiction, à tout prix et sans filet.
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