Événement publié par Corpus I
adresse
tarif
5€
style
Performance musique électronique vidéo
infos
Place à l’art performance constitue la première action mise en place par l’association Corpus in Act. Il s’agit d’un cycle qui a lieu une fois par mois au Théâtre de Verre. L’association y invite des artistes nationaux et internationaux à partager leur expérience artistique et à réaliser ponctuellement des conférences et des tables rondes autour de l’art performance
Cette session est organisée autour de travaux qui unissent la vidéo à la performance en direct.
Artistes invités :
18h Roxane Gotz, Polina Doubtshinskaya, Anna Ten, Yulia Danga.
Je me souviens... Hommage à Georges Perec, durée 30 minute
La performance « Je me souviens... Hommage à Georges Perec » s’intéresse au rapport entre la mémoire collective et la mémoire individuelle, et leur mise en image, d’autant plus facile grâce aux médias et les « social networks ». Ce que les individus choisissent de « mémorialiser » ou non est un indicateur de l’état de notre société.
Facebook, Twitter, Tumblr, Instagram sont des « collecteurs contemporains de mémoires ». Le voyeurisme moderne suscité par ce système, le désir du partage des moments quotidiens de nos vies, la solitude et l’isolement perpétuel des individus…mais au sein de cela une intimité fragile, un poétisme personnel, un « je me souviens ».
Quatre performeuses se lancent dans un jeu poétique de souvenirs croisés. Les choses naïves et au premier regard insignifiantes se tissent et créent un aperçu de toute une histoire de la génération post-chute de l'Union Soviétique.
18h45 Cassandra Tytler
It's Not You, It's Us, durée 16 minute
Artiste australienne qui vit en France. Cassandra Tytler est une vidéaste réalisant des films et aussi des installations au cœur desquelles se trouvent des vidéos. Son œuvre explore l’iconographie culturelle contemporaine et les réalités magnifiées qui s’y rattachent. Elle est particulièrement fascinée par le symbolisme des clichés populaires et son travail parodie des fragments isolés de ces conventions culturelles et les fond dans des situations ou histoires révélatrices.
Elle s‘intéresse à la mécanique de l’interprétation et de la représentation. Dans ses vidéos, elle joue son propre rôle tout autant que le rôle de soi en tant que stéréotype culturel, ce qui souligne encore plus la nature burlesque et artificielle des personnages qu’elle interprète. Elle pousse son interprétation jusqu'à ce qu’elle devienne un “théâtre de l’interprétation” – et ainsi insinuer l’absurdité des rôles que nous jouons et qui sont joués pour nous dans le ‘théâtre de la vie”.
Son travail artistique présente l’idée que le corps de l’artiste est le lieu de la performance et de jeux de rôle. A la fois un reflet démesurément exagéré de ce qui donne corps à notre culture quotidienne et un jeu subjectif sur ce que nous voulons voir et devenir quand nous nous regardons dans le miroir.
19h15 Sandrine Lascaux (corps, vidéo), Guillaume Gargaud (musique, vidéo)
APNEE est une performance (corps / musique électronique / projection) de 32 minutes
L’ Apnée ou l'arrêt de la ventilation (du grec ancien πνέω / pnéô, respirer) et ses variantes par strangulation s’inscrivent dans l’histoire, la littérature et le cinéma dans ces formes populaires ou élitistes .Plongée no limit ( Le grand Bleu, The dive ),expériences volontaires de suffocation et d’évanouissement des jeux d’enfances ( lacet étrangleur , « jeu des poumons », « nuit merveilleuse », « été indien », « cosmos » …), pratiques érotiques d’ asphyxiophilie, de « scarfing » ou de « headrushing » ( Ken park), toutes ces expériences suppose la possibilité de connaître l’altération de capacités physiques ou symboliques, une recherche d’extase, de « vécu sublime » , d’hallucinations, de jeux symboliques ou réels avec la mort et l’induction permanente d’un EMC, d’une Expérience de Mort Imminente qui projetterait , même de façon temporaire , la conscience hors du corps:
« Le but du « je « est d’accéder à une forme de transcendance qui projetée la conscience hors du corps, lui fait parcourir un univers rayonnant d’une luminosité ineffable, rencontrer des mondes et de personnages indicibles (…) la tout avec le sentiment de bonheur inimaginable dont la durée semble infinie et avec un réalisme aussi vivant, sinon davantage que celui de notre quotidien » ( Daniel Maurer )
Code d'entrée : A2546
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