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5 € / 2 € pour les adhérents
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Performances artistiques et concerts
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Dimanche 24 mars, 16h30-20h
Place à l’art performance constitue la première action mise en place par l’association Corpus in Act. Il s’agit d’un cycle qui a lieu une fois par mois au Théâtre de Verre. L’association y invite des artistes nationaux et internationaux à partager leur expérience artistique et à réaliser ponctuellement des conférences et des tables rondes autour de l’art performance
Cette session est en lien avec l’exposition Karma Chroma qui débutera le samedi 23 mars à l’atelier des Vertus, et s’achèvera le 13 avril.
Artistes invités :
17h PONTIFICALL BEUYS
Les Pontificall Beuys, récemment invités par Charles Dreyfus et Jean-Michel Pinchon à participer à une exposition Post-Fluxus « Contre Emploi » à la galerie L’OEil Histrion (Hermanville-sur-Mer) en septembre 2013 ont immédiatement songé à la création d’un Espace Poule Emploi et se sont aperçu de l’existence du CUI, le contrat unique d’insertion.
Invités également à Dijon au festival One + One (Rock & Art) le 15 juin 2013, ils mixent dans leur performance Espace Poule Emploi Cui Cui, les mythologies fluxusiennes, Beuysiennes avec la rock attitude et la problématique désespérée du chômage.
Légers, lourds, volatils, adeptes du ridicule, prenant appui confortablement dans la nullité, les Pontificall Beuys plantent leurs plumes et leurs plumeaux dans tous les cul(te)s : à commencer par les leurs, ceux de l’art, du rock, des religions et sur les punctum d’une société capitaliste en perdition en s’attaquant notamment à la problématique du chômage européen et à sa médiatisation.
Espace poule emploi Cui Cui (rock cuicui)
Avec Agniezka Czeczott, Isabelle Fabre, Katia Feltrin, Jean-Sébastien Tacher (collaboration sonore à distance). Regard extérieur : Isabelle Auzas.
17h30 DBTS & Bertrand Kelle
DBTS est un groupe dijonnais dont la bande son est influencée par les mouvements noisy, shoegaze, coldwave ou encore electropunk. Dans Pop disaster, leur première autoproduction sortie en janvier 2011, l’enregistrement est délibérément bricolé, fait maison. Le son des guitares est grossièrement ébauché, sale, pris sur le vif, contrecarrant une rythmique électronique froide et préprogrammée. Les compositions jouent sur cette tension entre un matériau technologique rigide, répétitif, presque monotone, et une imagination gestuelle plus expressive, débordant souvent l’espace imparti et résolument tournées vers un raboteux all-over noisy. Les textes sont rares, présents cependant s’ils apportent une ampleur nécessaire à la composition. Ils explorent des réalités où se côtoient paysages urbains, violence, humour noir et pornographie.
Performance « je veux être ton chien » avec Bertrand Kelle
18h Corps collectif
"Nous sommes douze chercheurs/performeurs. Nous sommes mixtes en âges, en sexes, en expériences, en pratiques. Le mouvement est notre socle commun. À travers lui, nous explorons le corps, ses perceptions, ses représentations. Pour nous, le corps n’est pas vécu comme une forme (organisme) mais comme un processus, un flux (soma). C’est un corps poétique ouvert, poreux, toujours en devenir. Il accueille les différences et n’unifie rien. Il aime ses disparités. Notre horizon éthique est de produire un art qui puisse offrir à l’expérience collective les fruits de nos individuations. Notre recherche se nourrit de pratiques corporelles, méditatives et somatiques (yoga, Body-Mind Centering®) qui nous permettent de développer une fluidité du corps et la nature cellulaire de notre rapport au monde. Ainsi, nous nous proposons d’investir un champ en dessous du langage, un champ perceptif, intuitif, vibratoire et conscient qui précède la détermination d’une forme. Il est la base de notre fonctionnement et de nos relations.
Nos actions ont pour sujet et pour matériau le corps. Elles se proposent de convoquer des intensités, de questionner le réel. Nous sommes à la recherche de modes qui mettent en question les habitudes de représentation et qui permettent au spectateur comme aux artistes de vivre leur place autrement. Il s’agit de mettre en jeu l’espace de la relation ainsi que les habitudes liées à la perception du spectacle, et à celle du corps. Le rapport au corps, à l’évidence de la nudité, à la peau, qui se révèle à la fois vulnérable et joyeuse, déplace les habitudes relationnelles. Un glissement se fait dans le visible. La nudité est un vecteur d’entrée dans d’autres modes de corps, elle crée une suspension. Elle reconfigure le lieu. Notre recherche en lien à ces thématiques nous amène à proposer des actions qui impliquent ou non la nudité."
"Une Partition Ouverte est une composition de notre matériau de recherche dans un certain ordre, pour un espace et un temps donnés. Nous disposons ainsi d’une suite d’actions à accomplir.Nous savons ce que nous devons faire sans savoir nécessairement comment le faire. Le « comment » est à inventer à chaque fois.
Nous menons ces actions performatives en fonctions des contextes.
Leur durée peut varier considérablement (entre 20 minutes et 5 heures)
Les partitions ouvertes s'élaborent collectivement au cours de notre recherche. Elle sont partiellement issues d'une interaction avec un public témoin.Elles consistent en une suite d'actions établies dont l'ordre est modulable.
Ce processus s'apparente aux cycles RSVP utilisés par Anna Halprin (ressources, score, performance, valuation)"
19h Skylabe
Parce qu'il leur est impossible de choisir entre joy division et bloody beetroots, skylab a choisi de mettre tout le monde d'accord.
Skylab est un groupe ambitieux qui souhaite repousser ses propres limites et qui tient particulièrement à s'exporter.
Réconcilier la musique électronique avec la scène
Skylab revendique des influences punk, darkwave, et d'une manière plus globale la techno berlinoise, à la lisière entre les sonorités électroniques actuelles et l'énergie sauvage puisée dans le rock. C'est bien là le pari que s'est lancé ce duo originaire de Dijon : redonner à la musique électronique sa puissance originelle par le biais de performances scéniques millimétrées. En s'éloignant de la configuration classique dj+platine+public, skylab veut redonner une importance capitale à la scène, indispensable pour développer une vision artistique globale qui leur est propre. En très peu de temps et quelques dates dans la région dijonnaise, le groupe a conquis un public fasciné par la personnalité de la chanteuse qui s'accapare la scène pour en faire son terrain de jeu, poussée par un son plus que convaincant. Parce qu'au-delà de leur puissance sonore catchy, le duo se différencie par des performances scéniques exceptionnelles, alliant le spectacle vivant, la danse, la projection numérique, la peinture et le design. Tout un programme au service d'une musique qui martèle des basses lourdes, une voix féminine agressive et sensuelle, dans une ambiance dark dont personne ne sort indifférent.
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